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Le confinement a été productif pour Imagine Dragons. En moins d'un an, le groupe de rock originaire de Las Vegas a régalé ses fans et envahi les ondes avec les chansons des deux parties du projet "Mercury", baptisées "Act 1" et "Act 2". « Dès le début, on voulait faire un album en deux parties, car ''Mercury'' raconte deux histoires différentes. Dans la première, on parle de la mort, de la perte d'un être cher. La deuxième, c'est ce qui se passe après... Il faut poursuivre sa route même si les choses ont changé » explique sur NRJ le chanteur Dan Reynolds, qui a personnellement fait face à plusieurs tragédies successives. « Ces trois dernières années, j'ai perdu cinq personnes dont j'étais très proche. J'ai perdu mon business manager, avec qui je travaillais depuis dix ans, d'un cancer. J'ai perdu mon ex-petite amie du cancer aussi. Ma belle-soeur est morte du cancer également. J'étais à l'hôpital avec elle, elle est partie en six mois. Et mon ami d'enfance aussi est décédé. Il s'est suicidé. Et tout ça est arrivé sur les trois dernières années. Ça m'a vraiment fait voir le monde d'une autre manière » livrait-t-il au micro de Purecharts l'an dernier.

"Je me sens à la maison en France"

C'est donc avec l'envie de célébrer la vie, dans toute sa complexité et sa beauté, qu'Imagine Dragons a rebranché les guitares, avec à la clé un joli succès en France pour les singles "Wrecked", "Follow You" (certifiés platine) et "Enemy" (single de diamant). Preuve de sa popularité, la formation a même décroché deux nominations aux NRJ Music Awards 2022, dans les catégories Chanson internationale pour "Bones" et Groupe / Duo international. « Je me sens à la maison en France. Les gens ont toujours été adorables ici, même au début, quand on se produisait devant une centaine de personnes à peine. On a avec vous une réelle connexion » affirme le rockeur, qui mise désormais sur un nouveau single envoyé aux radios françaises : il s'agit de "Symphony".

Découvrez "Symphony" de Purecharts :



Produit par Joel Little (Lorde, Taylor Swift), ce morceau débordant d'énergie adopte une approche plus régressive, assumée par le quatuor américain. « J'avais peur de présenter cette chanson à Rick Rubin [le réalisateur de l'album, ndlr]. C'est la vérité ! Parce qu'elle a une espèce de candeur qui tranche avec les morceaux heavy et cool qu'il a pu faire. Avec quelque chose d'aussi mignon, je ne savais pas s'il allait me rire au nez ou l'aimer. C'était très intimidant. Moi, j'aime les jolies chansons parfois ! » explique Dan Reynolds dans un Q&A avec les fans, lui qui voulait « capturer cet esprit de jeunesse, avec un titre (qu'il) aurait pu écrire lorsqu'(il) avait 16 ans ». Avec ses choeurs entraînants, son rythme léger et son texte sur les aléas de la vie, le morceau a toutes les chances d'accompagner notre automne, d'autant que son clip nous plonge dans l'ambiance vibrante des concerts d'Imagine Dragons, durant lesquels Dan Reynolds n'hésite jamais à exhiber ses muscles : « C'est une chanson joyeuse mais il y a de la mélancolie dans le texte, de la vulnérabilité. Le mélange fonctionne bien. C'est vraiment l'un de mes titres préférés de l'album ».