Crédits photo : capture d'écran Pure Charts
Et de trois ! Un troisième extrait de l'album posthume de Guillaume Depardieu vient d'être dévoilé à travers un clip. Également disponible depuis ce matin sur les plateformes de téléchargement, le titre "Je mets les voiles" est un nouveau témoignage de l'intensité et de l'émotion que l'artiste a souhaité insuffler aux textes de ses premières et dernières chansons. Évoquant une « relation passion », Guillaume Depardieu met « un veto » à son « histoire d'amour », expliquant à travers sa plume qu'il préfère « crever » plutôt que d'être « une source à la souffrance » de l'être aimé.

Pour illustrer ce nouveau single aux sonorités rock, la production a tout simplement collecté des images tirées des différents films dans lesquels Guillaume Depardieu a joué au cours de ses 35 ans de carrière d'acteur, de "Pas si méchant que ça" de Claude Goretta en 1974 à "L'Enfance d'Icare" d'Alex Lordachescu en 2009, film qu'il n'a jamais vu terminé puisqu'il est mort durant son tournage en 2008, victime d'une pneumonie.

Découvrez le premier clip de Guillaume Depardieu, "Je mets les voiles" :



La vie d'écorché vif et le destin tragique de son frère ont poussé Julie Depardieu à faire paraître ses chansons à l'occasion du cinquième anniversaire de sa disparition. « Ce projet est symbolique, il tient très à cœur à la famille. C’est presque un disque-thérapie pour eux, ils s’y sont tellement accrochés » a-t-elle confié à nos confrères du Parisien au mois de septembre, pour annoncer en grande pompe une sortie chez les disquaires le 25 novembre.

"Il ne voulait même pas mettre son nom sur le disque"

Intitulé "Post Mortem", cet album comportera onze morceaux dont les textes ont été écrits par l'acteur lui-même et mis en musique par François Bernheim. La réalisation a été confiée à Renaud Letang (Alain Souchon, Jean-Louis Aubert...), épaulé par le violoncelliste Vincent Ségal. C'est sur le label Cinq7 qu'il paraîtra. Rien de surprenant puisque Alan Gac, qui le dirige actuellement, est le manager de Philippe Katerine, lui-même étant le mari de Julie Depardieu. En projet bien avant sa mort, l'album devait initialement sortir chez Atmosphériques.

Son directeur Marc Thonon a lui aussi tenu à prendre la parole, expliquant dans les colonnes du quotidien que Guillaume Depardieu « ne voulait même pas mettre son nom sur le disque qu’il comptait défendre uniquement sur scène ». « On avait commencé à construire un projet sans signer de contrat. J’avais craqué sur l’intensité des chansons [...] Ses textes possédaient une force hallucinante qui m’avait bouleversé » a-t-il conclu, tout en précisant que cet album était pour l'acteur « une question de vie ou de mort »...