EyeJack, c'est avant tout l'histoire improbable de deux musiciens débarqués de nulle part, ou plutôt d'univers éloignés. Sur le papier, il n'était pas écrit qu'ils s'entendraient. Jugez plutôt : l'un grand métis, toujours grand sourire ; l'autre petit blond, pas trop bavard. L'un, du style animal nocturne, des fourmis dans les pieds, prompt à bouger ; l'autre, du genre plus réservé, plus casanier. En clair, “night and day”. Eyejack, c'est donc ceux-là, le jour et la nuit réunis en une face, deux planètes qui se sont croisées pour inventer leur son. Guitariste et compositeur, Cyrille Jakob a été biberonné au rock dans toute sa diversité de styles, d'Aerosmith son groupe fétiche à Van Halen son “guitar hero”, allant même l'étudier au Musician Institute. Chanteur et auteur, Ilan Evans fut quant à lui bercé par les standards du jazz qu'il pratiqua en clubs et la soul, avec pour référence ultime Nina Simone. « Je suis un peu tatillon, il est un peu nonchalant » s'amuse le premier. « Je suis plus éparpillé, il est plus axé ajoute dans un éclat de rire » le second. A bon entendeur, viendra le salut.

Depuis 2003, ils se sont notamment produits à L'Expérimental Cocktail Club, L'Opus Café, le VIP ou le Trabendo, et parallèlement 558 internautes produisent l'album sur MyMajorCompany « On cherchait la bonne équipe de réalisateurs, avec un son british : quelque chose d'un peu vintage, ni trop brillant, ni trop mat. Ce sera Sophie Delila, une musicienne émigrée à Londres, et John Kelly, un ingénieur son gentleman ». Au final, EyeJack signe un premier opus de onze chansons originales et "Heaven Helps", un gospel emprunté à Stevie Wonder, en duo guitare/voix. Un disque porté par "Just About The Sun", le premier single serti d'un gimmick léger et joyeux.

Visionnez EyeJack live, sur le single "Just About The Sun" :


Par ailleurs, EyeJack poursuit actuellement ses concerts parisiens, on les attend notamment le 21 janvier au Mama Shelter, le 23 janvier au Renard, le 31 janvier au Trianon, le 4 février au Palais des Congrès (soirée caritative pour Haïti), et le 16 février prochain à l'OPA.

MyMajorCompany fête ses 3 ans !

Le premier label participatif MyMajorCompany fête cette année ses 3 ans d'existence, et le succès indéniable de Grégoire et Joyce Jonathan (cette dernière s'exportant même actuellement en Chine en mandarin - voir sur ce lien). Mais à côté de ça, tous les autres artistes issus de la maison de disques de Michaël Goldman, Sevan Barsikian et Anthony Marciano, galèrent, de Agonie à Thierry De Cara, en passant par Siobhan Wilson, Marie Amélie, Thomas Pradeau, Margaux Simone ou Thony Ritz. Ces quatre derniers n'ayant pas même intégré le Top 200 des ventes de disques. Il faut dire aussi que Grégoire et Joyce Jonathan avaient la chanson fédératrice et identitaire afin de porter leurs univers, respectivement "Toi+moi" pour le premier, et "Pas besoin de toi" pour la seconde. En attendant les opus d'Allan Théo et Irma (le 28 février prochain), Dumè, Meltones, Fabien Duclerc, etc. « Le bilan de ces trois premières années est positif puisqu'aujourd'hui MyMajorCompany s'est installé dans de vrais bureaux, équipés de studios. Plus de 20 personnes travaillent à temps plein au sein d'une équipe web, d'une équipe artistique et d'une équipe marketing. 31 artistes ont été produits et 12 albums commercialisés. Plus d'un million de disques ont été vendus et les producteurs ont récupéré jusqu'à 19 fois leur mise » (ndlr : sur deux artistes seulement). « La communauté s'est également agrandie avec le lancement de MyMajorCompany Books, et ses trois premiers auteurs édités, ainsi qu'avec MyMajorCompany UK et les premiers artistes produits outre-Manche ».

Découvrez le message de Michaël Goldman, Sevan Barsikian et Anthony Marciano :