Crédits photo : Montage Pure Charts
Il y a quelques jours, France Télévisions a annoncé le nom du candidat qui représentera la France à l'Eurovision 2015. Ou plutôt de la candidate ! Après l'échec cuisant de Twin Twin, arrivé dernier lors du dernier Concours, c'est Lisa Angell qui a été sélectionnée. Protégée de Patrick Sébastien, la chanteuse a déjà publié trois albums, dont le dernier "Frou Frou" s'est écoulé à moins de 15.000 exemplaires. Le 23 mai prochain, sur la scène du Wiener Stadthalle de Vienne, c'est elle qui défendra le drapeau tricolore avec le titre "N'oubliez pas". Ecrite par Robert Goldman, la chanson évoque principalement la Première guerre mondiale de 1914-1918. « Comment survivre après ça ? Mais je suis là, je n'oublie pas / Dans mon village balayé par l'histoire » chante Lisa Angell, accompagnée de cordes, de guitares et d'un piano. Peut-être que la France se distinguera lors de l'Eurovision puisque Robert Goldman avait permis à Natasha St-Pier de terminer en quatrième position en 2001 avec "Je n'ai que mon âme".
Une chanson "ringarde" et "dégueu"
Mais le titre ne semble pas faire l'unanimité, comme en témoigne l'avis des chroniqueurs de l'émission "Touche pas à mon poste", présentée par Cyril Hanouna sur D8. « Je n'y crois pas tout » a lancé Jean-Luc Lemoine, reconnaissant le talent vocal de Lisa Angell. « Je trouve que la chanson ne la sert pas assez bien (...). Elle aurait mérité une meilleure chanson » a-t-il ajouté, assurant que la France n'aura plus aucune chance de remporter l'Eurovision. Comme à son habitude, Enora Malagré a été plus virulente : « C'est la France du passé. Ce n'est pas notre France. Notre France elle est métissée, elle est moderne. Qu'est-ce que c'est que cette chanson ringarde ? C'est la France des années 20 ». Pour elle, « on veut perdre car ça coute trop de ronds, du coup ils nous mettent une chanson en mousse, dégueu ». De son côté, Thierry Moreau, plus enthousiaste, a trouvé des comparaisons avec Chimène Badi, Céline Dion et même Marie Myriam. « Marie Myriam, la France de 1814... J'peux crever ! » a rétorqué sa collègue.
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