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Enrico Macias va mieux. Victime d'une chute à son domicile en septembre dernier, le chanteur de 76 ans a été hospitalisé d'urgence. Opéré à cause d'une triple fracture du bras, l'artiste a été contraint au repos, l'obligeant à décaler la sortie de son album "Les clefs" à début janvier 2016. Cependant, l'interprète d'"Enfants de tous pays" a maintenu la parution de son autobiographie "L'envers du ciel bleu", aux éditions Le Cherche Midi. « Au bout de 53 ans de carrière, je me devais d'expliquer, non seulement au public mais aussi à ma progéniture, qui je suis vraiment » a-t-il expliqué dans l'émission "7 jours BFM", révélant sa « face cachée » et de « grandes douleurs ».

"Je n'ai pas envie de m'engager pour Marine Le Pen"

Derrière son image de chanteur positif et léger, Enrico Macias a décidé de se dévoiler dans ce livre sans filtre, dans lequel il évoque son parcours, ses racines, la disparition de sa femme, le sort des réfugiés ou ses chansons retrouvées chez Ben Laden. Durant son entretien, l'artiste a également précisé qu'il ne soutiendrait plus aucune personnalité politique, lui qui a pris partie pour François Mitterrand en 1988, Nicolas Sarkozy en 2007 ou Anne Hidalgo en 2014. « Je n'ai pas envie de m'engager pour Marine Le Pen, tout simplement » a-t-il plaisanté, avouant avoir « fait le tour ». Toujours souriant, il a préféré croire en l'avenir : « La destinée de la France est belle quand même. Je crois en la destinée de la France. Maintenant, par qui sera-t-elle gouvernée ? Je ne sais pas ».

"Un jour ou l'autre, elle aura le pouvoir"

La montée en puissance du Front National est d'ailleurs un sujet qu'Enrico Macias ne prend pas à la légère. « Bien sûr que ça m'inquiète. Ça veut dire qu'un jour ou l'autre, elle aura le pouvoir, peut-être en 2022. C'est assez inquiétant » a assuré l'interprète des "Filles de mon pays". D'ailleurs, si Marine Le Pen devient un jour présidente de la République, Enrico Macias assure qu'il partira en Israël. « A ce moment-là, je ferai mon Alyah (acte d'immigration en Terre sainte, ndlr). Je ne peux pas être plus clair que ça. Je ferai vraiment mon Alyah et j'entraînerai avec moi toute la communauté juive de France. A moins qu'ils veulent rester avec elle » a-t-il déclaré, déterminé.