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Découverte dans les séries "Chante !" et "Clem", Elsa Esnoult a décroché le rôle de la chanteuse Fanny Greyson en 2011 dans la série "Les mystères de l'amour" sur TMC. Car la comédienne est passionnée de musique. Après avoir publié deux premiers albums "Pour toi" et "Tout en haut", certifiés disques d'or, l'artiste a à nouveau trouvé son public avec le projet "3", entré troisième des meilleures ventes en France. Après avoir écoulé plus de 50.000 exemplaires, Elsa Esnoult a donné un concert au Zénith de Paris au mois de mars. Désormais, l'interprète de "Si docile si fragile" prépare la suite. Alors qu'elle est pressentie pour intégrer "Danse avec les stars", mais n'a plus de nouvelles de la production, Elsa Esnoult publiera son quatrième album "4" le 23 août.

"C'est une histoire de préjugés"

Un projet « pop aux saveurs électro » et « plus rythmé et plus moderne » comme l'affirme la chanteuse dans Télé 7 Jours : « Nous avons conçu les maquettes à Toulouse mais sommes partis les peaufiner à Nashville. J'aime cette patte américaine, cette couleur country. La belle surprise c'est un duo avec The Mad Stuntman, l'interprète de "I Like to Move It !" ». Elle partira ensuite en tournée dans toute la France avec notamment un concert à la Cigale à Paris le 29 février 2020. Dans l'émission "Pyjama Party" sur YouTube, Elsa Esnoult est revenue sur un problème dans sa carrière : le boycott des radios. « Je ne passe en radio. On ne va pas se mentir, si tu ne me vois pas dans "Les mystères de l'amour", tu ne me connais pas. (...) On m'a expliqué que, en France, quand tu es née dans une série, ils considèrent que tu es née dans un autre univers, pas à la radio, et donc que c'est pas la même chose donc ça peut pas trop se mélanger mais je n'y crois pas » a expliqué la chanteuse.

Elle espère que les mentalités évolueront : « Moi je m'en fous, je fais mon chemin (...) Je pense que c'est une question de temps. Il faut montrer à ces gens-là, de la radio, que ça fonctionne. Il faut qu'ils voient ce public aussi qui est là, qui répond présent à chaque fois, qui vient, qui remplit des salles de concert, qui achète les albums ». Une chance pour Elsa Esnoult : « C'est magnifique ! Tout ça c'est du temps, c'est pas grave. C'est une histoire de préjugés, d'a priori ».