Crédits photo : Site internet officiel de Duffy
L'année 2011 sera peut-être aussi difficile que l'année 2010 pour la chanteuse Duffy. La Galloise, déjà au travail sur son troisième album, tente d'oublier le flop abyssal de son deuxième opus "Endlessly" paru a mois de novembre, aussi rapidement classé parmi les meilleures ventes de disques que sorti du Top Albums. Quelques 30 000 copies ont trouvé preneur en France contre 400 000 du précédent "Rockferry", l'un des succès de l'année 2008. Pourtant, "Endlessly" avait tout pour plaire en reprenant la même recette que le précédent avec quelques ingrédients pop, presque électro par moment, le tout parfaitement produit. La voix grinçante de Duffy avait fait des miracles sur "Well, Well, Well", tout comme sur le titre "My Boy". Quelques semaines après le lancement d'"Endlessly", la promotion fut stoppée. Suite à nos interrogations, le label AZ nous répondait au mois de janvier ne plus avoir de nouvelles. Et pour cause, l'interprète de "Mercy" venait de limoger son manager, Angela Becker.

Regardez le clip "Well Well Well" de Duffy :


C'est au mois de mars 2010, alors qu'elle était en plein travail sur sa seconde galette, que Duffy renvoi celle qui la soutenait depuis le tout début : Jeanette Lee. Devenue presque une amie, Jeanette avait suivi Duffy en tant qu'artiste en développement. Le succès au rendez-vous, la Galloise a dû juger bon de changer son entourage pour mieux affronter la notoriété et gérer sa carrière. Une choix qui s'avère aujourd'hui avoir été le mauvais. « Notre collaboration était arrivée à son terme. Je suis une artiste qui a été développée, qui est installée, et maintenant ? » avait déclaré la chanteuse avant d'annoncer que Angela Becker, femme du producteur Stuart Price (Madonna, No Doubt, Britney Spears), l'encadrait désormais : « Je l'aime vraiment (...) On a besoin de personnes comme Angela, qui vous aident à passer en trois dimensions ».

Des mots qui sonnent aujourd'hui différemment puisque Angela réclame à Duffy la modeste somme de 200 000 livres (environ 230 000 euros) de royalties non versées. L'ex-manager entreprend même de la poursuivre en justice. Seulement, l'affaire est plus complexe qu'il y paraît car il n'existe aucun contrat stipulant que la chanteuse lui doive cet argent. Leur collaboration devait durer jusqu'à la fin de la promo de l'album "Endlessly", mais aucune trace écrite de cette teneur n'en fait l'écho. Une bien étrange situation qui pourrait nuire à Duffy, dont la cote de popularité n'est plus au beau fixe depuis quelques mois, du moins en France, puisque la chanteuse s'est vue décorée d'une licence à l’Université de Bangor, au Pays de Galles, pour "services rendus à la musique".