Crédits photo : Montage Bestimage
Après six ans d'absence, David Hallyday est revenu l'an dernier avec l'album "Le temps d'une vie", emmené par le single "Comme avant". A l'occasion de son concert au Trianon hier soir, le chanteur est revenu sur le cancer de Johnny Hallyday, son père, lors d'une interview pour le Figaro. Il s'est notamment dit « partagé » face à l'émotion qu'a suscité l'annonce de l'état de santé de son père. « Je sais qu'il compte énormément pour les gens. Il est devenu un mythe extraordinaire en France, et à juste titre. Mais d'un autre côté, c'est mon père. Il s'agit de ma famille donc je suis très réservé par rapport à cela. C'est quelque chose de très privé donc je comprends cet émoi mais cela me dérange un petit peu » a-t-il déclaré, soulignant sa « pudeur ». David Hallyday en a conscience, « c'est une maladie qui frappe beaucoup de familles » mais, pour lui, « être exposé comme cela dans sa propre famille, c'est très bizarre. Je ne m'y suis jamais habitué ».

"On devient adulte quand on perd ses parents"

Heureusement pour l'artiste, il a toujours été « lucide sur le temps qui passait » : « Beaucoup de mes chansons parlent du temps qui passe. C'est marrant, j'ai toujours su que le temps passait vite et qu'il fallait que je profite du temps présent ». Aujourd'hui, âgé de 50 ans, David Hallyday confie qu'il est « difficile » de voir ses parents vieillir. « J'ai la chance d'avoir des parents jeunes dans leur tête. Ils sont animés par des passions et restent jeunes. Mais je pense qu'on devient adulte quand on perd ses parents. C'est un peu la tragédie de sa propre vie quand on perd ses parents. On devient adulte et on n'a pas envie de devenir adulte » a-t-il analysé, se préparant déjà au pire. D'ailleurs il n'exclut pas un jour de retravailler en duo avec son père Johnny Hallyday, comme à l'époque de l'album "Sang pour sang" en 1999.« J'aimerais le faire. De toute manière, on a passé trop peu de moments ensemble. Donc le peu de moments qu'on peut passer (...) je comptabilise cela comme du temps gagné pour toujours ».