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mardi 16 mars 2010 8:00

Découvrez le Paris de Dani

Par Thierry CADET | Rédacteur
Dani est de retour avec un nouvel album, composé essenciellement de chansons originales sur la ville de Paris, concoctées pour elle notamment par Cali, Alain Chamfort, Jacques Duvall ou Jean Fauque... Le disque sera en bacs à partir du 22 mars prochain (et disponible dès le 15 en digital).
Dani est une légende. Égérie de Serge Gainsbourg, puis d’Étienne Daho, photographiée par Richard Avedon et Helmut Newtown, copine de Mick Jagger et de David Bowie, actrice chez Roger Vadim et François Truffaut, elle a vécu mille vies en pleine lumière.
«C’est tombé comme ça. Je n’ai pas fait de plans. J’ai eu la chance de faire des rencontres…» déclare-t-elle.

Son nouvel album, "Le Paris de Dani", disponible le 22 mars prochain en bacs (et le 15 en digital) ce sont des amis neufs et des copains de toujours : Cali, François Bernheim, Jean-Jacques Burnel des Stranglers, Alain Chamfort, Ronnie Bird, Pierre-Dominique Burgaud, Mader, Jacques Duvall, Jean Fauque… qui lui ont écrit sur mesure des chansons sur la ville de Paris.
«Je leur ai juste balancé une phrase : "Je voudrais une chanson sur Paris". Ce qui m’intéressait, c’était la manière dont ces gens – que j’aime tant et qui me connaissent tous – me voient regarder Paris. Quand je suis venue de Perpignan à Paris, je suis allée tout voir : l’Arc de Triomphe, la Tour Eiffel, le Louvre. Je suis allée partout à pied, en métro, en bus. Paris est la plus belle ville du monde. J’ai eu la chance de beaucoup voyager. J’ai vérifié» poursuit-elle.

Lumière de l’aube, amis perdus dans la nuit, ambitions et perdition, pluie d’automne, ciel d’été, promenades interminables et embouteillages énervés, dilemme rive gauche-rive droite, fidélité et oubli, monuments indifférents et foule pressée, fantasmes de l’étranger, tout est là.

Le métier d’artiste ? Au départ, il faut une inconscience totale. Ensuite, il faut des nerfs d’acier.
«J’ai fait des disques que j’aime beaucoup, à l’opposé de tout ce qui se faisait à l’époque, des petits bijoux complètement hors du temps signés de Jacques Datin, Maurice Vidalin, Frédéric Botton...»

Danièle Graule arrive à Paris à l'âge de 19 ans, pour faire les Beaux-Arts et une école d’esthéticiennes. Mais il y a des rencontres, qui la font mannequin et actrice. Le jeune homme qui sera le père de ses enfants travaille à "Salut les copains" et elle fréquente Françoise Hardy, Christophe, Michel Polnareff, Serge Gainsbourg et Jane Birkin… En 1968, elle enregistre "Papa vient d’épouser la bonne", reprise d’un succès de Georges Milton avant-guerre. Dani est “in”, comme chante Gainsbourg : champagne, meilleures tables, photos de paparazzis, carré VIP… Mais la France de M. Tout-le-Monde achète son 45 tours et le chante en chœur. «Quand on a un succès comme celui-là, on essaie de vivre ses rêves d’enfant. C’est ridicule mais c’est humain». Elle achète une Ferrari, qui l’envoie pour quatorze mois à l’hôpital. Le roi de la nuit, Jean-Marie Rivière, fait d’elle la meneuse de revue de son Alcazar. Là, tout le lustre des cabarets à plumes et paillettes est réinventé dans un esprit furieusement moderne. Dani y est à son aise, après une enfance passée à écouter les disques de comédies musicales de son père, par ailleurs vieil ami de Charles Trenet – «Ça donne inconsciemment un certain goût de la mélodie». En 1975, Serge Gainsbourg, qu’elle avait croisé quelques années plus tôt, lui donne la chanson "Comme un boomerang" pour tenter le concours de l’Eurovision. Trop insolent, trop cru : pas de ça pour représenter la France à une heure de grande écoute… il lui faudra attendre vingt-sept ans pour faire de cette chanson un tube, réenregistrée pour l'occasion avec Etienne Daho (Top 6 en 2002).

Un jour reine, un jour oubliée, Dani va toujours revenir, avec la conviction qu’«il faut toujours être exact avec ce que l’on fait, ne pas faire de compromissions, ne pas faire les choses parce qu’elles sont à la mode». Aussi forte en fourmi qu’elle l’est en cigale, elle invente le concept d’un magasin dédié à la reine des fleurs : avec By Dani, elle a fait un métier de sa passion pour les roses. Et elle s’avoue autant gâtée par les créateurs de roses que par les auteurs et compositeurs – «Les rosiéristes sont des artistes». Elle a par ailleurs récemment ouvert une nouvelle boutique de roses à l’Hôtel Costes, son album a été produit par Jean-Philippe Verdin ("LOL"), et elle se prépare à remonter très vite sur scène…

Chanteuse célébrée par la critique, Dani est aujourd’hui heureuse de retrouver dans ce disque son émerveillement des premiers jours pour cette ville magique. Toujours Dani, toujours Paris, toujours légendaire.

Crédit illustrations visuels : Maxime Rebière.

Pour en savoir plus, visitez dani-lesite.com, ou son Facebook officiel.
Visionnez le live de Dani et Etienne Daho, "Comme un boomerang" (2001) :

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