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Bien avant de connaître un succès mondial avec "Genie In A Bottle" en 1999, Christina Aguilera était déjà une star aux États-Unis. La chance de sa vie ? Avoir réussi à l'âge de 12 ans le casting pour intégrer le Mickey Mouse Club sur Disney Channel. Entourée de Justin Timberlake, Britney Spears et Ryan Gosling, la jeune fille a durant trois saisons fait le bonheur de millions de téléspectateurs, avant de briller finalement en solo et faire résonner sa voix de sirène dans les charts. Mais la coach de "The Voice US" révèle aujourd'hui l'envers du décor. Ses débuts dans l'industrie de la télévision et de la musique ont avant tout été motivés par la fuite du cocon familial... « Je n'étais pas en sécurité à la maison » révèle la popstar au Daily Star. Sergent dans l'armée, son père violent lui a fait vivre « l'enfer » à elle et sa mère Shelly pendant des années. « Se sentir impuissante est le pire sentiment du monde. Je me suis tournée vers la chanson comme une échappatoire » se souvient-elle, encore marquée par cette enfance perturbée.

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"Je déteste laisser un homme dicter ma conduite"

De son propre aveu, la « douleur du quotidien » est donc ce qui a donné naissance à son amour pour la musique. Mais ses premiers pas ont été tout aussi compliqués. Victime harcèlement scolaire durant ses années de lycée en Pennsylvanie, Christine Aguilera raconte qu'elle a du faire face à des producteurs malveillants. « Je me suis retrouvée dans un océan d'hommes plus âgés qui ont voulu profiter de moi » atteste l'interprète de "Moves Like Jagger", se remémorant des moments où elle s'est sentie « très mal à l'aise » : « il faut apprendre très vite à instaurer des barrières ». « Je déteste être mise sur la touche et laisser un homme dicter ce que je dois porter, comment je dois me comporter, avoir un avis mais sans trop donner mon avis, être sexy mais sans être trop sexy » ajoute la chanteuse, revendiquant sa liberté.

Pour ne pas devenir prisonnière de sa propre carrière, Christine Aguilera s'est jurée de ne jamais laisser ces « prédateurs » détruire sa passion. « Il faut étreindre les ténèbres pour trouver la lumière. Les moments sombres cachent des peurs et des incertitudes, mais c'est normal de pleurer pour surmonter ces temps difficiles » estime la chanteuse, aujourd'hui sereine et épanouie dans sa vie professionnelle comme dans sa vie de famille. Une belle leçon !