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Dans un entretien accordé à l'AFP, Charles Aznavour revient sur sa tournée en Amérique du Nord qu'il débute dès ce soir, le 10 avril, par une date à Montréal. Trois ans après son
Au Canada, du 10 au 14 avril (de 141 à 196 dollars canadiens, de 108 à 150 euros tout de même !), Charles chantera des chansons anciennes et nouvelles. A New York, les 26, 27 et 28 avril, ce sera surtout « les incontournables », de "la Bohème" à "Emmenez-moi" en passant par "Mourir d'aimer".
Je ne ferai pas mes adieux !
Charles Aznavour n'a pas l'intention de raccrocher le micro. Inutile de l'interroger sur son âge, il évoque spontanément la question : « Physiquement je ne suis pas l'homme que j'étais. J'ai des fatigues que je n'avais pas. Je faisais des mouvements, je dansais souvent sur scène, je ne peux plus le faire. J'ai un fauteuil sur la scène [...] Quand je sens que je vais avoir un petit coup de fatigue, je chante ma chanson assis. », explique-t-il. Mais ne lui parlez pas de tournée d'adieu : « je ne ferai pas mes adieux ! ».
Le chanteur est resté particulièrement actif depuis ses débuts en partant à la conquête du public américain tout en s'établissant en France mais aussi se risquant dans les années 2000 sur le duo virtuel avec Piaf. Il marque ainsi des générations de français en s'inscrivant dans la culture musicale du pays mais n'oublie pas pour autant, ses origines. On retrouve toujours lors de ses concerts un instrument typiquement arménien : le duduk, instrument au timbre chaud et doux qui symbolise la chaleur et la joie du peuple arménien.