Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
C'est un projet au casting cinq étoiles. Un biopic sur Charles Aznavour est actuellement en préparation pour une sortie sur les écrans courant 2024. Intitulé "Monsieur Aznavour", ce film retraçant la vie de l'emblématique chanteur aux 180 millions d'albums vendus a été mis en chantier par son beau-fils Jean-Rachid Kallouche, connu pour être le producteur de Grand Corps Malade. D'ailleurs, le slameur sera le réalisateur du film aux côtés de Mehdi Idir, et c'est Tahar Rahim qui aura la lourde tâche d'incarner Charles Aznavour à l'écran. Pour Jean-Rachid, le comédien révélé dans "Un prophète" est « l'acteur idéal » car avec le chanteur, ils partagent « la même sensibilité et la même passion pour leur travail, de même qu'un regard malicieux ». Il explique avoir d'ailleurs reçu l'autorisation de Charles Aznavour lui-même pour ce biopic avant sa mort : « Il avait été impressionné par "Patients" et lorsque je lui avais dit que j'aimerais faire un film sur sa vie un jour, il m'avait dit "oui" tout de suite ».

"Ça ne se refuse pas"

Le choix de Tahar Rahim pour jouer Charles Aznavour en a étonné plus d'un. Mais pour l'acteur de 41 ans, « ça ne se refuse pas ». « Je suis très ami avec Grand Corps Malade et Mehdi, ils me parlaient de ce projet, mais je n'avais jamais pensé que ce serait moi. Quand ils me l'ont proposé cet automne, je ne savais pas si je pourrais le faire... » raconte Tahar Rahim au Parisien, lui qui est actuellement à l'affiche de la série "Extrapolations" sur Apple TV+ et qui vient de tourner dans le "Napoléon" de Ridley Scott : « Mais je suis un très, très grand fan de l'artiste et de sa carrière, le challenge est extraordinaire, et j'adore le travail de Grand Corps Malade et Mehdi Idir ».

Pour se glisser dans le rôle, va-t-il se métamorphoser physiquement, à l'instar de Rami Malek pour "Bohemian Rhapsody" ou Austin Butler pour "Elvis" ? « Il faut une ressemblance, mais c'est plus de l'incarnation et de l'évocation : je n'ai pas envie de me retrouver avec un masque sur la tête » nuance-t-il, annonçant plutôt « un gros travail sur le piano et le chant… ». S'il dit n'avoir rencontré qu'une seule fois Charles Aznavour (« On me l'a présenté après un concert. Je l'ai salué et puis je l'ai laissé tranquille »), Tahar Rahim reconnaît des similitudes avec l'artiste qu'on surnommait le Sinatra français : « On est tous deux fils d'immigrés, on a tous deux une passion, et pour nous, les frontières n'existent pas. On travaille beaucoup... Enfin, lui, c'est mon maître : j'essaie de travailler autant, mais j'ai des enfants en bas âge ». Un résultat à découvrir sur les écrans de salles de cinéma en 2024.