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jeudi 04 février 2010 12:00

Cerino de retour avec un clip plein de tendresse : "A quoi ça sert ?"

Par Thierry CADET | Rédacteur
Le chanteur Cerino voit enfin son nouvel album "L'épopée des figurines", disponible sur les plateformes de téléchargement légal. Un disque d'une grande tendresse, avec des textes personnels et rassembleurs à la fois, à l'image du clip du premier single extrait, "A quoi ça sert ?" : découvrez le !
Après un premier opus en 2005, "1bis" (en référence aux premières maquettes déjà proposées sur un EP), contenant la magnifique chanson "Un jour mon Prince", qui créera le buzz sur Internet, Cerino propose enfin son nouvel album "L'épopée des figurines" (disponible à partir du 7 février prochain sur les plateformes de téléchargement légal, et sur le Net via son MySpace officiel). Pour ce nouveau disque, Christophe Cerino est définitivement amoureux. De la vie, des autres, de l'enfance, des thèmes qui lui sont chers et qui transpiraient déjà sur l'album paru il y a cinq ans, comme l'atteste le magnifique premier extrait "A quoi ça sert ?", au clip plein de tendresse réalisé avec soins par Pierre Corbasson.

Découvrez le nouveau clip de Cerino, "A quoi ça sert ?" :


"L'épopée des figurines" est un disque doux, apaisant, et qui fait beaucoup de bien par les temps qui courent. Car en cette période de crises, de doutes, pour la plupart d'entre nous, le disque rassure (son timbre de voix si chaleureux n'y est pas innocent), nous rassure sur la nature humaine aussi, Cerino l'étant profondément. "Je ne fais que passer" (que n'aurait certainement pas renié Francis Cabrel) en est le plus bel exemple, mais aussi une très belle leçon ; sans prétendre vouloir l'être. Là est toute la force de cet auteur/compositeur/interprète de qualité : faire passer les messages en douceur, sans agression aucune, simplement parce qu'il est profondément franc et que sa sincérité domine. Il pense, il dit. Point. Cette dernière finira-t-elle par l'emporter ? («Si je reste, vas-tu me garder ?» dévoile-t-il dans "J'ai vu").

Une des particularités de ce disque reste également sa cohérence. L'artiste l'a pensé tel une B.O de film, rendant hommage ici ou là, à Almodavor et à Fellini, à Visconti, John Wayne ou James Dean. Au delà de ces dernières citations, on pense aussi aux ambiances et aux langues utilisées pour ce projet, principalement l'anglais, et un titre en espagnol ("Se Va Caminando"), qui renforce un peu plus encore ce côté romanesque, en référence au 7ème art. Parallèlement, si ce parti pris semble logique quand à la construction de ce projet, il n'en découle pas moins qu'on reste sur notre faim après une première écoute, tellement la plume de Cerino est belle et poétique, et que les chansons en langues étrangères ne nous permettent malheureusement pas de la retrouver, du moins naturellement (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les textes sont traduits à l'intérieur du livret afin d'en saisir le sens). Puis, au delà de cette barrière de la langue, et après plusieurs écoutes, certains morceaux se détachent enfin, notamment celui en espagnol - qui nous parait être parmi les plus émouvants, la musicalité de cette langue et la sensibilité à fleur de peau de son interprète prenant le dessus - pour une seconde lecture. Une deuxième écoute plus attentive laissant alors s'éclater au grand jour les ambiances, les styles ; de la bossa ("La bossa des sots") au tango (le plein d'humour "Tango des vanités"), pour ne plus nous quitter.

A cela s'ajoute une reprise bien sentie de "La vie en rose" ; bien sentie, parce que déjà utilisée à maintes reprises dans une quinzaine de longs-métrages (ne dérogeant ainsi pas à la règle de ce projet pensé cinématographiquement), et aussi parce que le chanteur en assume le texte dédié à un amour masculin, sans en changer un seul mot.

«A quoi ça sert de plus être tout p'tit, si ça nous rend pas plus heureux dans la vie ?». L'ancien Géographe du "Petit Prince" a tout compris.



Dès l'âge de 7 ans, Christophe Cerino pousse pour la première fois la chansonnette. C'est après une Maîtrise de philosophie à la Sorbonne, que le chanteur propose en 2000 son premier projet, "Prémices", une galette durant laquelle quatorze de ses morceaux (l'artiste est auteur, compositeur et interprète), font swinguer ses maux sur d'efficaces mélodies. La presse est unanime, Michel Jonasz et Florence Floresti le remarquent. Cerino sera découvert par le grand public deux ans plus tard grâce à la comédie musicale de Richard Cocciante et Elisabeth Anaïs, "Le petit Prince", dans laquelle il tient le rôle du Géographe.
Pour en savoir plus, visitez cerino.fr, ou son MySpace officiel.
Pour écouter et/ou télécharger le nouvel album de Cerino, "L'épopée des figurines", cliquez sur ce lien.

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