Crédits photo : ABACA
Le mois dernier, Calogero a été condamné en appel pour plagiat. Le chanteur avait fait l'objet d'une plainte au printemps 2014 par le compositeur et ingénieur du son Laurent Feriol, interpellé par les ressemblances entre son titre "Les chansons d'artistes" (2001) et la célèbre ballade "Si seulement je pouvais lui manquer" du chanteur d'Échirolles, publiée trois ans plus tard. Le tribunal de grande instance de Paris avait rendu son verdict au mois de mai 2014 et condamné Calogero, estimant que les ressemblances entre les deux titres sont « de l'ordre de 63% de notes communes sur le refrain ».

En novembre 2014, l'artiste avait fait savoir par la voix de son avocat qu'il allait faire appel de cette décision, évoquant « un combat d'honneur ». Mais la justice ne lui a pas donné raison. Calogero devrait bientôt être fixé sur son sort puisque le TGI de Paris doit se prononcer sur le montant de l'amende qu'il devra payer pour le préjudice matériel. 25.000 euros de dommages et intérêts avaient déjà été demandés au chanteur ainsi qu'à son éditeur et son frère, co-compositeur du titre.

Calogero reste silencieux

Pour la première fois depuis le début de cette affaire, la victime a tenu à s'exprimer. Interrogé par nos confrères de Sud Ouest, Laurent Feriol s'est dit soulagé. « Ça a été un combat difficile, avec des milliers d'euros laissés en expertises » a-t-il affirmé, sans doute pressé de connaître le montant de l'amende qui lui sera versée pour compenser le préjudice matériel. Le compositeur espère que cette affaire aidera la justice à trancher dans les nombreux procès pour plagiat qui se présentent à elle. « C'est un cas d'école » a-t-il conclu. Quant à Calogero, il n'a pas tenu à s'exprimer sur cette affaire et poursuit sa tournée "Les feux d'artifice" qui n'a cessé de s'allonger ces derniers mois face au succès qu'il rencontre. Une date en Russie, à Moscou, vient d'ailleurs de s'ajouter en bout de course, le 2 octobre.