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Excuse My French a l'habitude de dévoiler de nouveaux talents de la scène musicale. Cette année, l'une des révélations s'appelle Busdriver. Un concert à la Bellevilloise (Paris) le 11 avril sera l'occasion de découvrir le style de ce MC originaire de Los Angeles.

Comment qualifier ce rappeur hors-norme ? A la fois éclectique et excentrique, Busdriver dit s'être inspiré du jazzman Jon Hendricks, un des précurseurs du "vocalese" (technique consistant à mettre en voix les solos instrumentaux). Regan Farquhar (de son vrai nom) fut initié très tôt à la culture hip-hop, son père ayant écrit le script d'un des tous premiers films dédié au genre musical : "Krush Groove" (1985). Il commence à rapper à l'âge de neuf ans et enregistre avec son groupe 4/29 son premier album à quatre ans plus tard. Au milieu des années 1990, il s'illustre dans les "open mic'" de Project Blowed, une tribune ouverte créée à Los Angeles par les MC Aceyalone (de Freestyle Fellowship).

Visionnez le clip de "Imaginary Places", par Busdriver :



En 2001, il sort son premier album solo : "Memoirs of the Elephant Man". Busdriver bénéficie de nombreuses contributions de membres du Project Blowed, notamment celle de Fat Jack (producteur proche des Freestyle Fellowship) ou encore les interventions de rappeurs tels que Riddlore ou Rifleman Ellay Khule. Après deux opus trop ternes, "Temporary Forever" (2002) rencontre un franc succès. Son premier succès "Imaginary Places" figure à la trackliste. Il apparaîtra dans le jeu vidéo : "Tony Hawk's Underground" (2003). Depuis, Busdriver est le fer de lance du label britannique : Big Dada. En 2005, le Californien effectue un retour aux sources avec "Fear of a Black Tangent".

Le 14 février dernier, Busdriver sortait "Beaus$Eros", son dernier opus. En pleine tournée européenne, il s'arrêtera quelques jours à Paris en Avril. Grâce à Excuse My French, on l’apercevra notamment le 6 à la Grange à Musique, le 11 et le 20 à la Bellevilloise, puis le 21 à la Machine.