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« Je suis Badaboum » chante Buridane. Ce sont les mots qu'elle a choisis, assez facile à retenir il faut avouer, pour se présenter à nouveau au public cette année. Après plusieurs tentatives pas vraiment concluantes entre 2007 et 2010, trois EP étant sortis, la chanteuse française annonce la sortie d'un premier album. Intitulé "Pas fragile" - et on la croit sur parole -, ce disque est déjà promu depuis quelques mois par le titre "Badaboum", en téléchargement sur les plateformes et doté d'un clip aussi envoûtant que la voix de l'interprète. "Badaboum" vient d'être envoyé aux radios françaises et pourrait rapidement entrer dans les playlists des programmateurs, comme une note de fraîcheur au milieu des titres hyper-produits qui rythment la saison. Voilà de quoi faire patienter quelques semaines avant la sortie de "Pas fragile".

Attendu le 1er octobre, ce premier effort sera porté sur scène dans la foulée. Outre une date au Café de la Danse le 10 octobre, Buridane prévoit de tourner dans le pays. La chanteuse était sur la scène des Francofolies de la Rochelle le 15 juillet et jouera à Villeurbanne le 11 octobre avant de rendre visite aux marseillais le 20. Parmi les concerts qui occuperont l'artiste jusqu'à la fin de l'année, à noter celui de Belfort programmé le 26 octobre et celui prévu à Toulouse le 6 décembre.

Avant d'être chanteuse, Buridane a commencé par la danse : un autre moyen d'expression qui traduit au moins autant d'émotions. « La danse était un mode d’expression muet, je suis sortie du silence en écrivant des chansons. » confie Buridane dans un communiqué officiel faisant part de son parcours. C'est sur scène qu'elle a fait ses premières armes. Sillonnant l'Hexagone en long, en large et en travers, la chanteuse a pu se faire une idée du métier avant de penser à mettre des mots sur ses envies et des mélodies sur partition. Elle a choisi Pierre Jaconnelli, qui a travaillé en tant que producteur pour Johnny Hallyday, Benjamin Biolay, Zazie et Hélène Segara pour l'épauler. Cette collaboration s'est d'emblée imposée « comme une évidence » selon Buridane : « Ce n’est pas parce qu’il a travaillé avec Biolay, c’est parce qu’il m’a comprise et là est l’essentiel… ».