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C'est le buzz du moment ! Jean-Michel Leluc, co-gérant de la boîte de nuit NG2, avait annoncé la semaine dernière la venue de trois des membres du groupe Black Eyed Peas dans son club samedi 9 juillet pour une soirée spéciale au cours de laquelle will.i.am, Apl.de.ap et Taboo deviendraient DJ. La plupart des médias se sont montrés sceptiques et son restés prudents en annonçant cette venue pour le moins surprenante. Et pourtant, on se souvient des propos de Jean-Michel Leluc : « J’ai eu l’agence ce matin, qui m’a confirmé leur venue. J’ai leur billet d’avion, je sais à quelle heure ils arrivent » avait-il déclaré. Une annonce officielle qui n'avait pas suffit à enrayer les doutes. Finalement, will.i.am et ses acolytes ne sont pas venus : ce n'est guère une surprise.

Polydor, le label des Black Eyed Peas, avait pourtant affirmé que la formation américaine ne se produirait pas. En revanche, la vraie surprise vient de la justification du co-gérant du NG2 qui accuse les médias d'avoir contraint will.i.am d'annuler sa présentation : « L'image négative donnée aux Fins ces derniers jours a joué dans le fait que les trois membres des Black Eyed Peas ne sont pas venus. Cette affaire aura provoqué un préjudice inestimable » pour son établissement. Il conclut en estimant qu'« un accord de dédommagement est en cours depuis ce dimanche matin avec la société Thot Event ».

Joint par toute la presse, Polydor ne semblait pas être au courant de cette soirée, restant pour autant très septiques. Il faut dire que les concerts d'un artiste sont gérés par son tourneur, et non par son label. Et les gérants de la discothèque NG2 de Fins avait sollicité l'agence événementielle Thot Evenements de Tours pour programmer le live des Black Eyed Peas. « Il difficile de croire que cette agence qui se présente comme spécialisée dans l'organisation de concerts puisse avoir le niveau international exigé pour organiser un tel événement. Ça ressemble à une escroquerie pure et simple. C'est néfaste pour le commerce. Et dommage pour le patron de la boîte qui a du payer quelque chose pour... rien » avait déclaré un professionnel de l'évènementiel.

A qui la faute ?