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C'est un 29 juillet que des dizaines de millions de fans attendaient avec impatience. Depuis ce matin est enfin disponible "Renaissance", le nouvel album de Beyoncé ! Un véritable événement puisqu'il s'agit là de son premier disque en solo depuis "Lemonade", sorti il y a déjà six ans. Et pour son grand retour, Queen B n'a qu'une seule idée en tête : nous faire oublier tous nos problèmes et nous emmener sur la piste de danse. « Créer cet album m'a permis de rêver et de trouver une échappatoire pendant cette période difficile pour tout le monde. Ça m'a permis de me sentir libre et audacieuse à une époque où tout était figé. (...) Mon but était de créer un environnement sûr, un environnement libre de tout jugement. Un endroit où on puisse faire preuve de perfectionnisme et de réflexions excessives. Un endroit pour crier, se lâcher, se sentir libre » a déclaré Beyoncé dans un communiqué. Preuve en est avec "Break My Soul", un premier single plus rétro et house que jamais qui sample d'ailleurs le tube 90's "Show Me Love" de Robin S.

Punchlines, samples et esprit fierce

Un premier single qui ne trompe pas l'auditeur puisqu'il est totalement dans la veine musicale du reste de l'album, plus dansant et bouncy que jamais. Dès l'introduction sur le puissant "I'm That Girl", le constat est clair : Beyoncé est de retour par la grande porte, parée à faire danser le monde entier et grimper la température en cet été déjà caniculaire. D'ailleurs, toute la première partie de "Renaissance" est constituée de morceaux s'enchaînant sans pause, tel un DJ set d'ores et déjà calibré pour les clubs, à l'instar du percutant "Cozy" ou du très funky "Cuff It". C'est bien simple, à part sur le langoureux et groovy "Plastic Off The Soda", le rythme ne ralentit jamais ! Et les punchlines pleuvent : « Don't fuck with my sis, 'cause she's confortable », « I'm too classy for this world », « Category : sexy bitch », « He thought he was loving me good, I told him "Go harder" »... Préparez-vous à les retrouver partout sur Twitter ou des t-shirts !

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Tour à tour pop, dance, électro, hip-hop ou aux influences gospel (le bien-nommé "Church Girl"), Beyoncé s'autorise tout durant les 16 morceaux de "Renaissance". On y retrouve d'ailleurs de gros noms comme Drake ("Heated"), Nile Rodgers (on reconnait tout de suite son riff de guitare sur "Cuff It"), Pharell Williams et même James Brown, Donna Summer ou Giorgio Moroder. Pour ces derniers, il s'agit là de samples puisque Beyoncé en use à foison sur ce nouveau projet, tout comme des clins d'oeil à Lauryn Hill ou Big Freedia. C'est notamment le cas du final "Summer Renaissance", reprenant la mélodie et même quelques paroles du tube disco "I Feel Love" de Donna Summer. Aussi, celle que l'on surnomme Queen B déjoue les attentes. Si "America Has A Problem" n'est pas le morceau politique que laissait sous-entendre son titre, la chanteuse surprend pour ses collaborations. Outre l'iconique Grace Jones, elle ne partage le micro qu'avec deux artistes émergents : le rappeur jamaïcain Beam et la chanteuse nigériane R&B Tems.

Ecoutez "Renaissance" de Beyoncé :



Si les plus impatients ont pu le découvrir en avance étant donné qu'il a fuité sur Internet et en magasins ces derniers jours, "Renaissance" va sans aucun doute créer l'événement et se transformer en énorme succès. On peut néanmoins se désoler de voir une des artistes qui a révolutionné l'industrie musicale et son mode de consommation revenir avec un album finalement assez classique et dans l'air du temps, avec inspirations rétro et samples en cascade, sans véritable réinvention.