Crédits photo : Fifou
C'est l'événement de la semaine ! Aya Nakamura publie son troisième album "Aya", qui fait suite au carton de "Nakamura", écoulé à plus d'un million d'exemplaires dans le monde. Une « grande surprise » pour la chanteuse qui ne s'attendait pas du tout à ce succès, et encore moins à l'international. « J'étais plus en mode "Wow !" C'est pas une question de "Ouais vas y c'est logique", mais plus "On a fait ce qu'on avait à faire et maintenant il faut qu'on enchaîne la suite" » confie l'artiste en interview pour Pure Charts, ravie que la musique urbaine française s'exporte de plus en plus. Il faut dire que même Rihanna et Madonna ont dansé sur son tube "Djadja" ! Se sent-elle plus respectée à l'international qu'en France ? « Il y a un dicton qui dit "La proximité engendre le mépris". Je ne dis pas que les Français me méprisent, loin de là, mais ils ne voient pas la chose pareille » nous dit-elle, assurant être « une fille cool » malgré ce que certains peuvent dire.

"Avoir un public international, ça met la pression"

Quoi qu'il en soit, Aya Nakamura savoure son succès, sans vraiment jouer de son statut de star. « Je vis un peu ma best life, c'est cool ! On travaille pour ça » lance aujourd'hui l'interprète de "Doudou", prête à faire danser ses fans sur ses 15 nouvelles chansons, même en plein confinement : « C'est relou mais c'était annoncé, lancé. Qu'on le recule d'un mois ou autre, ça ne changera rien, il y a quand même les plateformes et ça peut aussi divertir les gens ». Sur ce nouvel album "Aya", la "Jolie nana" invite deux artistes britanniques : Stormzy et Ms Banks. Il faut dire qu'aujourd'hui, Aya Nakamura est l'artiste française la plus écoutée dans le monde sur Spotify ! « Franchement, oui ça met la pression. Mais après je relativise à fond... Je me dis que les gens m'écoutent par rapport à ma voix et ce que moi j'aime faire de base. Il ne faut pas que je me dise : "J'ai fait "Pookie" et "Djadja", il faut que j'en refasse un". Je ne pense pas que ce soit possible » nous explique-t-elle avec lucidité.

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Ses fans auront peut-être remarqué, en écoutant "Fly", "Nirvana" ou encore "Love de moi", que leur idole est bel et bien amoureuse et heureuse. « Ah bon ? Je ne sais pas, peut-être. Mais je n'avais pas perçu la chose comme ça. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de sons d'amour positifs » s'amuse Aya Nakamura à notre micro, préférant botter en touche et ne pas trop s'épancher sur le sujet en interview. Sur la chanson "Biff", elle assume d'ailleurs son indépendance, tant financière qu'artistique. « Etant plus petite, j'ai vu certaines femmes qui étaient obligées de rester dans des couples car elles ne pouvaient pas se débrouiller toutes seules. Je respecte les mères célibataires, je sais ce que c'est, j'ai ma propre fille. Pour moi, c'est super important de pouvoir se réveiller le matin en se disant que j'ai besoin d'appeler personne pour m'aider ou me dépanner. J'ai quand même envie que ma fille plus tard puisse se reposer sur moi ou m'avoir pour modèle, c'est important » nous explique celle qui rêve d'un duo avec Beyoncé. Rien n'est impossible et Aya Nakamura l'a bien prouvé !

Regardez l'interview d'Aya Nakamura :